Le rachat de Twitter par le milliardaire Elon Musk a fait couler beaucoup d’encre. La plupart des journalistes mainstreams se plaignaient en effet que Twitter allaient devenir un endroit sans modération. Même la commission européenne s’était rappelée au bon souvenir de Elon Musk puisque Thierry Breton avait rappelé au réseau social qu’il devrait être modéré en accord avec les lois des pays européens ou bien il serait interdit / restreint en Europe. Le message est clair et la menace à peine voilée.
Le problème là-dedans – que les gens oublient malheureusement trop souvent – qui seront les personnes qui vont fixer la limite à ne pas dépasser ? Quelles seront les personnes qui décideront de contenu ou cette personne ne peut pas s’exprimer sur Twitter et doit être banni. Ou à l’inverse, cette personne ou ce mouvement politique doit être amplifié et tout le monde doit pouvoir voir les idées qu’il défend ?
Et c’est bien là que le problème se situe malheureusement. Les personnes qui font les lois ou qui dirigent Twitter ne sont que des humains qui peuvent être achetés comme n’importe quel citoyen. Et j’irais même plus loin malheureusement : les politiciens sont souvent pires que les autres. Seriez-vous prêt à ce que Macron ou Thierry Breton s’occupe de la modération de Twitter ?
D’ailleurs, si on prend l’exemple de la commission européenne – ces représentants ne sont pas élus par les peuples des pays qui en sont membres. Et donc quelle légitimé ont ces personnes pour décider si un contenu doit être banni, autorisé ou carrément priorisé aux yeux du monde de de ses citoyens ?
Pour autant, contrôler Facebook, Twitter ou Instagram s’est potentiellement décider de ce que les citoyens entendront ou verront matin et soir sur leur smartphone ou ordinateur.
Pourquoi pensez-vous que depuis la nuit des temps les riches hommes d’affaires achètent des organisations de presses ? Justement car ils savent que ces médias sont nécessaires aux hommes – moins riches mais avides de pouvoir : les politiciens. En faisant cela, il s’assure d’avoir une ligne directe avec les « représentants du peuple » pour le moment venu être capable de leur faire faire ce dont ils ont besoin pour devenir toujours plus riche.
Dernièrement aux Etats-Unis certains officiels ont eu l’opportunité de poser des questions aux anciens dirigeants de Twitter. Il a été confirmé d’ailleurs que la direction de Twitter avait réalisé des actions de censure en favorisant certains contenus et en bannissant certains comptes alors qu’ils n’avaient aucune compétence pour confirmer si oui ou non les positions d’un médecin durant la cris du Covid était plus ou moins légitime que d’autres médecins. C’est la directrice juridique Vijaya Gadde qui doit répondre aux questions de la représentante Nancy Mace. Et le moins que l’on puisse dire que l’échange est tendu.
Cette dernière lui demande où elle a fait des études de médecine – et de quel droit elle se permettrait de bannir ou de taire la parole d’un médecin de Harvard puisqu’elle n’est elle-même pas médecin ?
L’ancienne directrice juridique se contente de dire qu’elle n’a pas été informée de ce cas spécifique. Cela étant la plateforme Twitter aurait censuré certains médecins dont certains de Harvard car ils émettaient des inquiétudes (qui se sont avérées légitimes) sur les vaccins anti-Covid.
Ce que Vijaya Gadde ignorait probablement c’est que la représentante Nancy Mace fait partie des gens qui ont malheureusement des effets secondaires par suite des injections de vaccins anti-covid. Je vous laisse consulter la vidéo ci-dessous. Pour celles et ceux qui ne seraient pas à l’aise, elle dispose de sous-titres en français.
Plus d’infos sur les comptes Twitter suivants :
Comme d’habitude, je ne suis pas là pour vous dire qui croire ou quoi penser. Simplement, vous serez d’accord pour reconnaître qu’il est complexe de laisser ce type de médias et la puissance qu’ils peuvent donner à certaines personnes qui pourraient être achetées (je n’ai pas vraiment de solution à proposer malheureusement). Même sans parler de la crise du COVID, nous l’avons vu lors des dernières élections américaines… Et probablement à une moindre échelle avec les médias français lors de la dernière réélection de Macron.